14 juin 2019

Sur la base de données issues de messageries électroniques transmises par des lanceurs d’alerte, le site d’investigations The Intercept a apporté, le 10 juin 2019, des éléments de preuves qui corroborent les soupçons récurrents d’une justice brésilienne partiale dans sa lutte contre la corruption.

Le Parti socialiste souligne que l’enquête Lava jato qui a permis à la police et à la justice brésiliennes de dévoiler dès 2014 l’ampleur des pratiques de corruption et de blanchiment d’argent fut une réussite et une nécessité. Mais il rappelle que dès 2016 furent dénoncés les signaux d’une justice au seul service d’écarter du pouvoir le Parti des Travailleurs, ce que confirment les informations du site d’investigations.

Le Parti socialiste souhaite vivement que ces nouvelles révélations, qui n’en sont qu’au début, contribuent à rétablir la vérité sur les présomptions de corruption portées à l’encontre de l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva (2003-2010). Condamné à l’emprisonnement en avril 2018 à l’issue d’un processus judiciaire légalement contestable et qui visait à l’écarter cette année-là d’une élection présidentielle qu’il allait remporter, l’ancien président Lula n’a pas sa place en prison.

Le Parti socialiste réitère avec vigueur son appel à la libération immédiate de Lula. Il dénonce l’acharnement d’un juge aujourd’hui ministre de la justice, lequel s’est révélé être un allié fidèle de l’extrême-droite au lieu de servir une justice équitable et impartiale.

Parti socialiste