30 septembre 2019
Photo: reproduction

Chère camarade Marinete,

J’ai reçu avec beaucoup d’affection la lettre que vous m’avez envoyée. Je suis désolé pour ne pas encore avoir obtenu justice pour Marielle. Aucune mère ne devrait souffrir la douleur de perdre un enfant.

Malheureusement, je n’ai pas pu côtoyer Marielle, mais j’ai un profond respect pour son héritage. Je serai avec vous dans ce combat jusqu’au jour où les responsables de cette perte brutale seront punis.

Le combat de Marielle résonne encore au Brésil et dans le monde, et c’est ça que nos bourreaux ne supportent pas. En plus de la Justice, je confie dans le pouvoir de la vérité. Et le temps peut passer, mais elle vaincra toujours.

Une grande accolade de votre ami.


Luiz Inácio Lula da Silva

lula.com.br | Traduit par Marc Cabioch